Le comité directeur fédéral a validé l’évolution de l’Institut de développement et de formation Chimie Énergie, en élargissant ses prérogatives.
Du fait des ordonnances dites « Macron », et de l’évolution de la législation, les formations professionnelles, syndicales, et celles liées au statut d’élu(e) en comité social et économique, subissent des modifications importantes.
Depuis la loi du 5 mars 2014, les organismes de formation se doivent d’être référencés. Cette disposition, en théorie spécifique à la formation professionnelle continue, est rapidement devenue un « label » recherché par les employeurs et les autres financeurs (comme les comités d’entreprise) pour toutes les formations en général.
Ceci implique qu’à moyen termes, la formation syndicale ne pourra pas faire l’impasse sur cette reconnaissance « officielle » si elle veut pouvoir continuer à utiliser le congé de formation économique, sociale et syndicale, et être financée par d’autres sources que les seules cotisations syndicales.
Pour ce faire, le CDF a décidé de regrouper, sous le nom d’Idéforce, les compétences actuelles de l’Institut (expertises, formations économiques et SSCT), et le secteur Formation syndicale de la Fédération.
Ce choix permet de conserver le bénéfice de l’image d’Idéforce dans de nombreuses entreprises, et simplifie les démarches administratives à effectuer.
Une fois celles-ci réalisées, le « nouvel » Idéforce, en lien étroit avec les 27 syndicats de la FCE-CFDT, aura en charge la mise en œuvre de la politique de formation, tant au niveau national qu’au niveau des
territoires.